Alors que les reportages dans les pays développés indiquent une croissance stable du pourcentage de personnes vaccinées, de nombreux pays en développement semblent ne pas afficher un tableau aussi reluisant. Le plus gros défi dans la lutte contre la COVID-19 est, avant tout, l’obtention des vaccins. Par exemple, en Afrique, de nombreux pays n’ont vacciné jusqu’à présent que moins de 2% de leur population.
La proposition de l’Inde et de l’Afrique du Sud de lever les droits de propriété intellectuelle pour que d’autres pays puissent produire des vaccins a été contestée par la plupart des pays producteurs de vaccins. Ces objections proviennent principalement des importants investissements réalisés par ces pays en recherche et développement durant des décennies. Le Royaume-Uni et l’UE continuent d’arguer que les droits de propriété intellectuelle sont un élément clé pour stimuler l’innovation, et que renoncer aux droits de PI pourrait décourager les investissements futurs dans les nouvelles technologies et solutions.
L’article suggère une troisième option, un compromis, qui consiste en des dérogations limitées aux droits de PI. Cela encouragerait les entreprises privées à partager avec les gouvernements nationaux les portions minimales nécessaires de la technologie pour produire des vaccins de base contre la COVID-19. Des extensions de la durée des brevets pourraient inciter les compagnies pharmaceutiques à soutenir de telles dérogations limitées aux droits de PI.
Les dérogations limitées aux droits de PI peuvent offrir un compromis pour combler l’écart entre le maintien des droits de PI et l’octroi arbitraire de licences obligatoires qui pourraient décourager l’investissement technologique nécessaire à la création de solutions sauvegardant des vies à l’avenir.
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- Les droits de PI sur les vaccins devraient être accordés sur une base égale
- Les dérogations limitées aux droits de PI peuvent être une solution
- Liberté des droits de PI sur les vaccins pour les pays en développement
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